personnalités ÔÎÕíÇÊ
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personnalités ÔÎÕíÇÊ
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Ibn Zaydoun
Grand poète Andalou de l’époque des Taïfas. Ses vers somptueux voire fastueux et sensuels ont changé la facette de la scène poétique arabe.
Ahmed Ibn Zaydoun Al-Makhzoumi est né à Cordoue en 1003, dans une famille lettrée. Son père, juge et grand théologien de Cordoue décède. Ibn Zaydoun est alors orphelin à l’âge de 11 ans, son grand père s’occupe de lui et veille à ce qu’il reçoive une bonne éducation. Il étudie le fikh, l’exégèse, le hadith, la logique, la langue, la littérature et l’histoire. Il était attentif et studieux.
Il grandit à l’époque des troubles et des crises politiques, notamment l’assassinat du Calife d’Al-Andalus Al Hakam Ibn Abderahman empoisonné. Il assista au déclin du Califat Ommeyade et au morcellement d’Al-Andalus en petites Taïfas dressées les unes contre les autres. En dépit de tous ces conflits, l’activité littéraire des Andalous atteint son apogée. Idem pour Ibn Zaydoun, qui était au contact des cercles littéraires et linguistiques les plus élevés de Cordoue. Cette dernière est connue pour être la ville du divertissement, musique et littérature…etc.
Il profite de la notoriété de sa famille et se lie d’amitié avec « Abou Hazm Ibn Jahwar », qui le nomme vizir, il accomplit des missions diplomatiques auprès des Taïfas voisines. Une embrouille entre les deux hommes, l’amène en prison. Les poèmes d’imploration qu’ils composent ne servent à rien. Il fuit la prison et se réfugie à Séville, avant de retourner à Cordoue, cette fois-ci Jahwar lui accorde sa grâce. Après la mort de ce dernier, Ibn Zaydoun fait son éloge, et son fils « Abou Al Walid Ibn Hazm Ibn Jahwar » le nomme gouverneur des Dhimis, puis ministre.
Suite à des différends avec les Jahwar, Ibn Zaydoun part à Valence, puis à Séville, où il est très bien accueilli par Ibn Abbad émir de Séville, qui lui témoigne sa confiance et le nomme « Qatib » et ministre. Il conseille Ibn Abbad d’unir Cordoue à son Royaume.
Parmi les productions littéraires d’Ibn Zaydoun, nous citons : « Rasa'ileh », ensemble de poèmes dénigrant le ministre « Ibn Abdouss », qui l’a séparé de sa bien aimée Wallâda fille du Calife Al Mustakfi. Emprisonné, il compose son plus célèbre poème, la « nouniya ».
En 1070, Ibn Zaydoun prend la tête d’une armée pour réprimer la rébellion qui s’est éclatée à Séville, il décède cette même année d’une maladie, à l’âge de 67 ans.
Date de Naissance: 1003
Date de décès: 1070
Ibn Zaydoun
Grand poète Andalou de l’époque des Taïfas. Ses vers somptueux voire fastueux et sensuels ont changé la facette de la scène poétique arabe.
Ahmed Ibn Zaydoun Al-Makhzoumi est né à Cordoue en 1003, dans une famille lettrée. Son père, juge et grand théologien de Cordoue décède. Ibn Zaydoun est alors orphelin à l’âge de 11 ans, son grand père s’occupe de lui et veille à ce qu’il reçoive une bonne éducation. Il étudie le fikh, l’exégèse, le hadith, la logique, la langue, la littérature et l’histoire. Il était attentif et studieux.
Il grandit à l’époque des troubles et des crises politiques, notamment l’assassinat du Calife d’Al-Andalus Al Hakam Ibn Abderahman empoisonné. Il assista au déclin du Califat Ommeyade et au morcellement d’Al-Andalus en petites Taïfas dressées les unes contre les autres. En dépit de tous ces conflits, l’activité littéraire des Andalous atteint son apogée. Idem pour Ibn Zaydoun, qui était au contact des cercles littéraires et linguistiques les plus élevés de Cordoue. Cette dernière est connue pour être la ville du divertissement, musique et littérature…etc.
Il profite de la notoriété de sa famille et se lie d’amitié avec « Abou Hazm Ibn Jahwar », qui le nomme vizir, il accomplit des missions diplomatiques auprès des Taïfas voisines. Une embrouille entre les deux hommes, l’amène en prison. Les poèmes d’imploration qu’ils composent ne servent à rien. Il fuit la prison et se réfugie à Séville, avant de retourner à Cordoue, cette fois-ci Jahwar lui accorde sa grâce. Après la mort de ce dernier, Ibn Zaydoun fait son éloge, et son fils « Abou Al Walid Ibn Hazm Ibn Jahwar » le nomme gouverneur des Dhimis, puis ministre.
Suite à des différends avec les Jahwar, Ibn Zaydoun part à Valence, puis à Séville, où il est très bien accueilli par Ibn Abbad émir de Séville, qui lui témoigne sa confiance et le nomme « Qatib » et ministre. Il conseille Ibn Abbad d’unir Cordoue à son Royaume.
Parmi les productions littéraires d’Ibn Zaydoun, nous citons : « Rasa'ileh », ensemble de poèmes dénigrant le ministre « Ibn Abdouss », qui l’a séparé de sa bien aimée Wallâda fille du Calife Al Mustakfi. Emprisonné, il compose son plus célèbre poème, la « nouniya ».
En 1070, Ibn Zaydoun prend la tête d’une armée pour réprimer la rébellion qui s’est éclatée à Séville, il décède cette même année d’une maladie, à l’âge de 67 ans.
Date de Naissance: 1003
Date de décès: 1070
ÚÏá ÓÇÈÞÇ ãä ÞÈá ÃÓÇãå ÇáÚÏæì Ýí ÇáÃÑÈÚÇÁ ãÇÑÓ 18, 2009 10:05 am ÚÏá 1 ãÑÇÊ
Jabir Ibn Hayyane
[left]Jabir Ibn Hayyane
Jabir Ibn Hayyan est réputé pour être le père de la chimie. Ses traités étudiés par les grands scientifiques arabes et occidentaux ont donné de l’élan à la chimie moderne.
Abou Abdillah Jabir Ibn Hayyan Ibn Abdillah Al Azdi, est né à Tous (aujourd’hui Mashhad), dans la province de Khorasan. Son père Hayyan quitte le Yémen et part à Koufa, à l’occasion du déclin du califat Omeyyade et début du califat abbasside, où il travaille comme apothicaire, avant d’être envoyé par les abbassides à Khorasan afin de mobiliser les troupes. Exécuté par les omeyyades, sa famille retourne à la tribu des Azd au Yémen, Jabir grandit là bas. Lorsque les abbassides prennent les commandes, il revient à Koufa et commence alors ses études.
Il est disciple du célèbre imam Jafar As-sadik, qui lui apprend les sciences de la chariaâ et de la langue, en plus des principes de la chimie. Jabir ou Geber se référait beaucoup aux livres de Khaled Ibn Yazîd Ibn Moaouiya, dit-on. Pour lui, l’étude des sciences naturelles repose essentiellement sur l’expérimentation. Ses résultats en chimie sont fondés sur l’expérience et la méthode déductive, s’éloignant de la méthode inductive qui prédominait à cette époque et dont il a démontré l’inefficacité. Concernant sa méthode, Jabir nous révèle que : « vous devez savoir que nous ne citons dans ces livres que les propriétés de ce que nous avons observé, et non de ce qui nous a été dit, lu ou entendu, après examen et expérience bien entendu. Nous acceptons ce qui est vrai et rejetons ce qui est faux ».
Ses textes et traités ont inspiré les grandes figures scientifiques arabes, à savoir Al Razi, Al Farabi, Avicenne et d’autres.
Nombreux sont les « exploits » scientifiques de Jabir Ibn Hayyan, nous citons à titre d’exemple : la découverte de la soude caustique NaOH – l’eau régale séparant l’or de l’argent –l’acide nitrique et l’acide sulfurique qu’il dénomme « huile de vitriol » – la découverte du sulfure de mercure et oxyde arsénieux – la capacité de l’alun à fixer les couleurs – la teinture des vêtements – la prévention de la rouille. De surcroît, sa contribution inclut le perfectionnement de techniques scientifiques telles que la distillation, la filtration, la fonte, la fusion, la cristallisation et autres procédés utilisés par les alchimistes.
Ibn Hayyan ne s’est pas contenté de l’aspect pratique des choses, il s’est également orienté vers la théorisation et rédaction de livres et traités. D’après la notice qui lui est consacrée dans « Kitab al Fihrist », il écrit une centaine de livres, dont nous citons :
Kitab Al Rahma : où il aborde la question de la transformation des métaux en or (alchimie) ; le livre des poisons et leur prévention ; le livre de la chimie ; le livre de l’Equilibre : qui comprend 144 chapitres traitant des fondements théoriques et philosophiques de la chimie ; le livre des pierres…
Jabir Ibn Hayyan décède à Koufa en 810, à l’âge de 75 ans.
Date de Naissance: 735
Date de décès: 810
Jabir Ibn Hayyan est réputé pour être le père de la chimie. Ses traités étudiés par les grands scientifiques arabes et occidentaux ont donné de l’élan à la chimie moderne.
Abou Abdillah Jabir Ibn Hayyan Ibn Abdillah Al Azdi, est né à Tous (aujourd’hui Mashhad), dans la province de Khorasan. Son père Hayyan quitte le Yémen et part à Koufa, à l’occasion du déclin du califat Omeyyade et début du califat abbasside, où il travaille comme apothicaire, avant d’être envoyé par les abbassides à Khorasan afin de mobiliser les troupes. Exécuté par les omeyyades, sa famille retourne à la tribu des Azd au Yémen, Jabir grandit là bas. Lorsque les abbassides prennent les commandes, il revient à Koufa et commence alors ses études.
Il est disciple du célèbre imam Jafar As-sadik, qui lui apprend les sciences de la chariaâ et de la langue, en plus des principes de la chimie. Jabir ou Geber se référait beaucoup aux livres de Khaled Ibn Yazîd Ibn Moaouiya, dit-on. Pour lui, l’étude des sciences naturelles repose essentiellement sur l’expérimentation. Ses résultats en chimie sont fondés sur l’expérience et la méthode déductive, s’éloignant de la méthode inductive qui prédominait à cette époque et dont il a démontré l’inefficacité. Concernant sa méthode, Jabir nous révèle que : « vous devez savoir que nous ne citons dans ces livres que les propriétés de ce que nous avons observé, et non de ce qui nous a été dit, lu ou entendu, après examen et expérience bien entendu. Nous acceptons ce qui est vrai et rejetons ce qui est faux ».
Ses textes et traités ont inspiré les grandes figures scientifiques arabes, à savoir Al Razi, Al Farabi, Avicenne et d’autres.
Nombreux sont les « exploits » scientifiques de Jabir Ibn Hayyan, nous citons à titre d’exemple : la découverte de la soude caustique NaOH – l’eau régale séparant l’or de l’argent –l’acide nitrique et l’acide sulfurique qu’il dénomme « huile de vitriol » – la découverte du sulfure de mercure et oxyde arsénieux – la capacité de l’alun à fixer les couleurs – la teinture des vêtements – la prévention de la rouille. De surcroît, sa contribution inclut le perfectionnement de techniques scientifiques telles que la distillation, la filtration, la fonte, la fusion, la cristallisation et autres procédés utilisés par les alchimistes.
Ibn Hayyan ne s’est pas contenté de l’aspect pratique des choses, il s’est également orienté vers la théorisation et rédaction de livres et traités. D’après la notice qui lui est consacrée dans « Kitab al Fihrist », il écrit une centaine de livres, dont nous citons :
Kitab Al Rahma : où il aborde la question de la transformation des métaux en or (alchimie) ; le livre des poisons et leur prévention ; le livre de la chimie ; le livre de l’Equilibre : qui comprend 144 chapitres traitant des fondements théoriques et philosophiques de la chimie ; le livre des pierres…
Jabir Ibn Hayyan décède à Koufa en 810, à l’âge de 75 ans.
Date de Naissance: 735
Date de décès: 810
ÚÏá ÓÇÈÞÇ ãä ÞÈá ÃÓÇãå ÇáÚÏæì Ýí ÇáÃÑÈÚÇÁ ãÇÑÓ 18, 2009 10:04 am ÚÏá 1 ãÑÇÊ
Abû Bakr Al Razi
Abû Bakr Al Razi
Abû Bakr Mohammed Ibn Zakariya Al Razi connu sous le nom de Razès, scientifique éminent et enseignant remarquable. Figure pluridisciplinaire, il contribue aux domaines de la médecine, philosophie, chimie, mathématiques, littérature, art, et d’autres. Ces œuvres, véritables références pour les grands chercheurs, sont étudiées pendant des siècles entiers dans les grandes et prestigieuses universités du monde.
Né à Rayy à quelques kilomètres de Téhéran en 864, il est passionné de science depuis son plus jeune âge, il étudie la musique, mathématiques et philosophie dans un premier temps, avant de changer de cap, pour se consacrer complètement à la médecine et chimie. Il est aussi lecteur et écrivain fervent.
A l’âge de 40 ans, il devient le plus célèbre médecin de son époque, il est alors chargé par le calife abbasside Al Moqtadir Bil’lah Jafar Ibn Al Mo’tadid, de reconstruire et diriger l’hôpital de Bagdad. Ses méthodes de diagnostic, de traitement et de soin sont originales. Sa méthode d’enseignement au lit du malade est fort appréciée. En effet, entouré de ses élèves et assistants, les étudiants posent d’abord les questions, ensuite les novices répondent, puis les plus expérimentés, et par la fin il se charge lui-même d’en faire la synthèse. Il prodigue en permanence des conseils à ses étudiants et veille à ce qu’ils apprennent à pratiquer des autopsies. Il pratique même des expériences sur des singes qu’il amène du Zanzibar (Tanzanie) pour les appliquer après sur des humains.
Razès était ébahi par son maître Ibn Hayyan dont il lit tous les livres et effectue plusieurs de ses expériences chimiques et ce dans le but de découvrir de nouveaux médicaments et modes de traitement.
Il parvient ainsi à fabriquer, à partir des intestins des animaux, les fibres utilisées pour les sutures ou ligatures en chirurgie, à préparer des pommades de mercure et expliciter en détails les maladies d’enfants, femmes et chirurgie oculaire. Il est le premier à adopter la méthode psychologique dans le traitement des patients, il insiste sur l’importance de la sérénité de l’âme et il recommande d’éviter les médicaments composés. Doté d’une grande expérience clinique, il découvre l’allergie, la jaunisse qu’il distingue de l’hépatite contagieuse et il établit aussi une distinction entre la rougeole et la variole.
Ces œuvres dépassant les 200, relèvent de nombreuses disciplines : médecine, sciences naturelles, chimie et philosophie. Il publie en médecine : Kitab al-Hawi fi al-Tibb, Kitab al-Mansouri (livre de médecine pour Mansur), la variole et rougeole, Kitab al-Mafasil…etc.
En sciences naturelles : Chourout annadhar (conditions d’examen)…
En chimie : At-Tadbir, Sirr Al-Asraar, Nokat Ar-romouz (blagues des symboles)…
En plus des essais philosophiques : Madkhal ila al Mantiq (introduction à la logique), Al Madkhal Al Borhani (introduction au raisonnement)…
Al Razi décède en 923 à l’âge de 61 ans, laissant derrière lui «un trésor », ses précieuses œuvres scientifiques, traduites pour la plupart aux différentes langues du globe et publiées à maintes reprises. Le nom de Razès est commémoré dans l’université de Brixton, qui garde ses livres dans sa plus somptueuse salle, appelée : « centre médical Al Razi ».
Date de Naissance: 864
Date de décès : 923
Abû Bakr Mohammed Ibn Zakariya Al Razi connu sous le nom de Razès, scientifique éminent et enseignant remarquable. Figure pluridisciplinaire, il contribue aux domaines de la médecine, philosophie, chimie, mathématiques, littérature, art, et d’autres. Ces œuvres, véritables références pour les grands chercheurs, sont étudiées pendant des siècles entiers dans les grandes et prestigieuses universités du monde.
Né à Rayy à quelques kilomètres de Téhéran en 864, il est passionné de science depuis son plus jeune âge, il étudie la musique, mathématiques et philosophie dans un premier temps, avant de changer de cap, pour se consacrer complètement à la médecine et chimie. Il est aussi lecteur et écrivain fervent.
A l’âge de 40 ans, il devient le plus célèbre médecin de son époque, il est alors chargé par le calife abbasside Al Moqtadir Bil’lah Jafar Ibn Al Mo’tadid, de reconstruire et diriger l’hôpital de Bagdad. Ses méthodes de diagnostic, de traitement et de soin sont originales. Sa méthode d’enseignement au lit du malade est fort appréciée. En effet, entouré de ses élèves et assistants, les étudiants posent d’abord les questions, ensuite les novices répondent, puis les plus expérimentés, et par la fin il se charge lui-même d’en faire la synthèse. Il prodigue en permanence des conseils à ses étudiants et veille à ce qu’ils apprennent à pratiquer des autopsies. Il pratique même des expériences sur des singes qu’il amène du Zanzibar (Tanzanie) pour les appliquer après sur des humains.
Razès était ébahi par son maître Ibn Hayyan dont il lit tous les livres et effectue plusieurs de ses expériences chimiques et ce dans le but de découvrir de nouveaux médicaments et modes de traitement.
Il parvient ainsi à fabriquer, à partir des intestins des animaux, les fibres utilisées pour les sutures ou ligatures en chirurgie, à préparer des pommades de mercure et expliciter en détails les maladies d’enfants, femmes et chirurgie oculaire. Il est le premier à adopter la méthode psychologique dans le traitement des patients, il insiste sur l’importance de la sérénité de l’âme et il recommande d’éviter les médicaments composés. Doté d’une grande expérience clinique, il découvre l’allergie, la jaunisse qu’il distingue de l’hépatite contagieuse et il établit aussi une distinction entre la rougeole et la variole.
Ces œuvres dépassant les 200, relèvent de nombreuses disciplines : médecine, sciences naturelles, chimie et philosophie. Il publie en médecine : Kitab al-Hawi fi al-Tibb, Kitab al-Mansouri (livre de médecine pour Mansur), la variole et rougeole, Kitab al-Mafasil…etc.
En sciences naturelles : Chourout annadhar (conditions d’examen)…
En chimie : At-Tadbir, Sirr Al-Asraar, Nokat Ar-romouz (blagues des symboles)…
En plus des essais philosophiques : Madkhal ila al Mantiq (introduction à la logique), Al Madkhal Al Borhani (introduction au raisonnement)…
Al Razi décède en 923 à l’âge de 61 ans, laissant derrière lui «un trésor », ses précieuses œuvres scientifiques, traduites pour la plupart aux différentes langues du globe et publiées à maintes reprises. Le nom de Razès est commémoré dans l’université de Brixton, qui garde ses livres dans sa plus somptueuse salle, appelée : « centre médical Al Razi ».
Date de Naissance: 864
Date de décès : 923
Nelson Mandela
Nelson Mandela
Figure légendaire du 20ème siècle, Nelson Mandela est un véritable symbole de lutte contre l’injustice et la tyrannie. Le détenu matricule 466/64 passe sa vie entière dans les sombres et obscures cellules de prison. Sa confiance en sa cause, sa foi seront ultérieurement récompensées.
Rolihlahla Nelson Mandela est né le 18 juillet 1918 dans le village de Mvezo, près de Mthatha dans la région rurale de Transkei, dans une famille royale Thembu. Son père était chef de tribu. Nelson lui succède, alors qu’il n’a que 20 ans, un tournant qui aura une grande influence sur sa personnalité dans les années à venir.
Il reçoit son éducation de base dans une école chrétienne locale, où on le surnomme Nelson. Il part ensuite au collège de Clarkebury puis à Healdtown où il décroche son certificat secondaire. Il rejoint par la suite l’université de Fort Hare pour l’obtention d’une licence en arts, en 1940 il est suspendu avec son copain Oliver Tambo pour avoir participé au boycott d’un scrutin organisé par l’administration. Résolu à terminer ses études, il part à Johannesburg pour décrocher sa licence en arts de l’université d’Afrique du Sud en 1942. Tout de suite après, il étudie le droit à l’université de Witwatersrand qu’il quittera en 1948. Entre temps, Mandela fait la connaissance d’Evelyne Mase, ils se marient et ils ont 4 enfants. Leur mariage ne durera pas longtemps, ils divorcent en 1958. Ses actions en politique par contre, sont couronnées de succès. En 1943, il rejoint le congrès national africain s’opposant à la discrimination raciale, contribue à la création de la ligue de jeunesse de l’ANC (congrès national africain), et élabore son plan d’action adopté en 1949 par le congrès.
En 1952, Mandela mène la campagne de défi (non-respect des lois d’apartheid) lancée par le CNA, pour l’abolition des lois discriminatoires. Il parcourt tout le pays, s’adresse aux citoyens et leur fait part des lois racistes émises par la minorité dirigeante qui ne tiennent pas compte des droits les plus élémentaires de la majorité des noirs, tout en les exhortant à résister et protester. Il est alors arrêté et condamné à une peine de prison avec sursis, puis confiné à Johannesburg. On lui interdit d’assister à des rassemblements publics pendant 6 mois.
Pendant cette période, Mandela se présente à l’examen du barreau, et obtient son diplôme d’avocat. Il crée en compagnie d’Oliver Tambo le premier cabinet d’avocats noirs au cœur de Johannesburg –malgré les répressions subies- pour défendre les indigents et droits de ses semblables. Plus tard, il est incarcéré en compagnie de 150 autres personnes pour haute trahison. A l’aide de son collègue Duma Nokwe, ils ménent leur défense et prouvent leur innocence. Acquitté suite au massacre de sharpeville (tueries d’une centaine de noirs en 1960) et à l’interdiction des manifestations du CNA, il est de retour à la résistance clandestine. Dans une lettre retentissante envoyée au régime raciste apartheid de l’époque, il revendique une nouvelle charte nationale représentative de tous les citoyens d’Afrique du sud, ainsi qu’une nouvelle constitution et une nouvelle Afrique du sud démocratique et non raciale, garantissant aux citoyens noirs leurs droits légitimes : politiques, sociaux et économiques.
Autre grand tournant dans la vie de Nelson Mandela, il change de stratégie et décide de se lancer dans la lutte armée. Il crée la branche armée du congrès national qu’il dirige lui même, et lance des attaques armées contre le gouvernement. En 1962, il quitte le pays son le nom de « David Motsamyi », et se rend au Ghana, Sierra Léone et Sénégal…où il est très bien accueilli, il prononce des discours sur le droit de liberté des peuples africains. Il suit une formation militaire en Algérie aux côtés d’autres éléments de la branche armée. De retour au pays, le leader rebelle est arrêté pour avoir quitté illégalement le pays, il est condamné à 5 ans de prison. Alors qu’il purge sa peine, il est inculpé dans « le procès de Rivonia » et condamné à la réclusion à perpétuité.
En prison, Mandela fait preuve d’intégrité et de dignité morale, il reste fidèle à ses idéaux et réclame justice, équité et dignité pour tous les citoyens. Il refuse et décline plusieurs offres de remise de peine. Nelson Mandela est libéré Le 11 février 1990, il annonce la suspension de la lutte armée et entame des pourparlers avec le gouvernement de Frederik de Klerk, pourparlers qui se solderont par le vote d’une nouvelle constitution en 1993, adoptant le principe de la majorité et conférant aux citoyens noirs le droit de vote.
En 1993, Mandela se voit décerner le prix Nobel de paix avec le président Frederik de Klerk. Il est diplômé honoraire de plusieurs universités internationales et institutions prestigieuses du monde.
Le 10 mai 1994, Rolihlahla Nelson Mandela est élu président de la république d’Afrique du Sud. Il ne se représente pas aux élections présidentielles de 1999, se consacre à sa famille et œuvre en diplomatie derrière les coulisses.
Date de Naissance: 18/07/1918
Figure légendaire du 20ème siècle, Nelson Mandela est un véritable symbole de lutte contre l’injustice et la tyrannie. Le détenu matricule 466/64 passe sa vie entière dans les sombres et obscures cellules de prison. Sa confiance en sa cause, sa foi seront ultérieurement récompensées.
Rolihlahla Nelson Mandela est né le 18 juillet 1918 dans le village de Mvezo, près de Mthatha dans la région rurale de Transkei, dans une famille royale Thembu. Son père était chef de tribu. Nelson lui succède, alors qu’il n’a que 20 ans, un tournant qui aura une grande influence sur sa personnalité dans les années à venir.
Il reçoit son éducation de base dans une école chrétienne locale, où on le surnomme Nelson. Il part ensuite au collège de Clarkebury puis à Healdtown où il décroche son certificat secondaire. Il rejoint par la suite l’université de Fort Hare pour l’obtention d’une licence en arts, en 1940 il est suspendu avec son copain Oliver Tambo pour avoir participé au boycott d’un scrutin organisé par l’administration. Résolu à terminer ses études, il part à Johannesburg pour décrocher sa licence en arts de l’université d’Afrique du Sud en 1942. Tout de suite après, il étudie le droit à l’université de Witwatersrand qu’il quittera en 1948. Entre temps, Mandela fait la connaissance d’Evelyne Mase, ils se marient et ils ont 4 enfants. Leur mariage ne durera pas longtemps, ils divorcent en 1958. Ses actions en politique par contre, sont couronnées de succès. En 1943, il rejoint le congrès national africain s’opposant à la discrimination raciale, contribue à la création de la ligue de jeunesse de l’ANC (congrès national africain), et élabore son plan d’action adopté en 1949 par le congrès.
En 1952, Mandela mène la campagne de défi (non-respect des lois d’apartheid) lancée par le CNA, pour l’abolition des lois discriminatoires. Il parcourt tout le pays, s’adresse aux citoyens et leur fait part des lois racistes émises par la minorité dirigeante qui ne tiennent pas compte des droits les plus élémentaires de la majorité des noirs, tout en les exhortant à résister et protester. Il est alors arrêté et condamné à une peine de prison avec sursis, puis confiné à Johannesburg. On lui interdit d’assister à des rassemblements publics pendant 6 mois.
Pendant cette période, Mandela se présente à l’examen du barreau, et obtient son diplôme d’avocat. Il crée en compagnie d’Oliver Tambo le premier cabinet d’avocats noirs au cœur de Johannesburg –malgré les répressions subies- pour défendre les indigents et droits de ses semblables. Plus tard, il est incarcéré en compagnie de 150 autres personnes pour haute trahison. A l’aide de son collègue Duma Nokwe, ils ménent leur défense et prouvent leur innocence. Acquitté suite au massacre de sharpeville (tueries d’une centaine de noirs en 1960) et à l’interdiction des manifestations du CNA, il est de retour à la résistance clandestine. Dans une lettre retentissante envoyée au régime raciste apartheid de l’époque, il revendique une nouvelle charte nationale représentative de tous les citoyens d’Afrique du sud, ainsi qu’une nouvelle constitution et une nouvelle Afrique du sud démocratique et non raciale, garantissant aux citoyens noirs leurs droits légitimes : politiques, sociaux et économiques.
Autre grand tournant dans la vie de Nelson Mandela, il change de stratégie et décide de se lancer dans la lutte armée. Il crée la branche armée du congrès national qu’il dirige lui même, et lance des attaques armées contre le gouvernement. En 1962, il quitte le pays son le nom de « David Motsamyi », et se rend au Ghana, Sierra Léone et Sénégal…où il est très bien accueilli, il prononce des discours sur le droit de liberté des peuples africains. Il suit une formation militaire en Algérie aux côtés d’autres éléments de la branche armée. De retour au pays, le leader rebelle est arrêté pour avoir quitté illégalement le pays, il est condamné à 5 ans de prison. Alors qu’il purge sa peine, il est inculpé dans « le procès de Rivonia » et condamné à la réclusion à perpétuité.
En prison, Mandela fait preuve d’intégrité et de dignité morale, il reste fidèle à ses idéaux et réclame justice, équité et dignité pour tous les citoyens. Il refuse et décline plusieurs offres de remise de peine. Nelson Mandela est libéré Le 11 février 1990, il annonce la suspension de la lutte armée et entame des pourparlers avec le gouvernement de Frederik de Klerk, pourparlers qui se solderont par le vote d’une nouvelle constitution en 1993, adoptant le principe de la majorité et conférant aux citoyens noirs le droit de vote.
En 1993, Mandela se voit décerner le prix Nobel de paix avec le président Frederik de Klerk. Il est diplômé honoraire de plusieurs universités internationales et institutions prestigieuses du monde.
Le 10 mai 1994, Rolihlahla Nelson Mandela est élu président de la république d’Afrique du Sud. Il ne se représente pas aux élections présidentielles de 1999, se consacre à sa famille et œuvre en diplomatie derrière les coulisses.
Date de Naissance: 18/07/1918
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